Bienvenue dans le monde virtuel de Darwinia ! Sorti en mars 2005, Darwinia compte parmi les jeux « hors catégorie » à la fois par son gameplay - mêlant action et stratégie - mais aussi par ses graphismes et sa bande sonore. C'est un retour à l'époque des démos Amiga, avec leurs musiques 8 bits et leurs 3D grossières aux polygones on ne peut plus visibles.
Histoire
A peine le programme principal lancé qu'une erreur apparaît. Ne paniquez pas, tout est normal, il faut bien trouver quelque chose pour pimenter notre séjour au pays des sprites.
En effet, rien ne vaut alors une attaque virale pour déranger ce monde virtuel qu'est Darwinia. Dès lors, il n'est possible de se connecter que dans un seul endroit du monde, le Jardin ( Garden ), dernière région encore non infestée dans laquelle le maître des lieux, le Dr Sepulvelda est lui aussi connecté. Celui-ci, surpris par la présence d'un visiteur malgré la coupure des connexions, en profitera pour vous charger de réparer ses bêtises. Vous voilà parti pour jouer à « Norton chez les pixels ».
Votre mission est donc d'enrailler l'épidémie de virus qui s'abat sur Darwinia et qui corrompt ces paisibles habitants, les Darwinians. Ces Darwinians dégénérés , appelés Virii sont facilement reconnaissable à leur couleur rouge. Pour ce faire, vous avez le contrôle de l'ensemble des Darwinians encore sains, ainsi qu'aux programmes d'évolutions développés par le Dr Sepulvelda.
Le jeu et ses mécanismes
Le monde de Darwinia est découpé en plusieurs lieux, chacun étant représenté par un archipel virtuel. Chaque lieu correspond à une mission, avec ses objectifs primaires (et quelques fois, des objectifs secondaires non obligatoires mais presque impossible à ne pas faire). Pour y parvenir, le joueur contrôle librement la caméra afin de naviguer dans l'archipel « 3D-fil de fer pleins » et pour interagir avec ce monde, il exécute des programmes-unités. L'avantage d'un programme, c'est qu'on peut l'exécuter autant de fois qu'on le souhaite. Le problème, c'est que l'on ne dispose que de peu de ressources mémoires, et donc peu de programmes peuvent s'exécuter en parallèle (il est toujours possible de terminer un programme manuellement).
Il y a trois façons de lancer un programme-unités : soit grâce au menu prévu à cet effet, soit en utilisant les raccourcis clavier ou soit par un mécanisme de mouse gesture. Le mouse gesture vous propose de réaliser un dessin à l'aide de la souris, chaque unité disposant d'un symbole propre d'invocation.
Chacun individu de Darwinia - que ce soit sous forme de virus ou de Darwinians, possède une « âme numérique ». Une fois les virus éliminés, il faut collecter les âmes de ces Viriis afin de les « purifier » dans des bâtiments particuliers - les incubateurs - afin de redonner sa forme originelle au Darwinian. Mais à la différence d'un RTS classique, on ne construit pas de bâtiment, ils font partie de la carte en elle même. Bâtiments qu'il faudra d'abord prendre sous son contrôle.
Et pendant ce temps, que fait le Dr Sepulvelda ? Il travaille sur les versions suivantes des programmes de son parc virtuel : sur les programmes-unités eux mêmes, sur leurs armes, ou encore sur le gestionnaire de tâches (pour avoir plus de programmes en même temps). Ce n'est qu'un homme, alors il ne peut travailler que sur un programme à la fois - au choix du joueur, bien sûr (il est d'ailleurs impossible d'avoir toutes les recherches au maximum sans tricher). Tout au long du jeu, il reste constamment à côté pour vous donner quelques informations utiles.