Les couleurs nordiques à l'honneur

Aujourd'hui nous allons nous attarder quelques instants sur deux réalisations parues récemment, et mettant en scène deux joueurs nordiques, qui ont notamment alimenté l'actualité esport de cette dernière semaine...

Les deux vidéos proposées sont des vidéos qui n'ont comme réel intérêt que les frags qui sont présentés. L'editing est basique, et si vous voulez vous faire une idée du type de movie dont il peut s'agir, repensez quelques instants à fury 3 - IYC$CUF. Si nous avons donc décidé de vous partager ces réalisations, c'est avant tout pour vous partager des frags...

Le premier prodige est suédois, et son nom est régulièrement cité chez SK-Gaming, pour palier aux départs de zet et zneel. Reconnu par tous comme étant une valeur sûre de l'esport suédois, Johan Klasson a fait le bonheur de formations comme Begrip, Ninja in Pyjamas et plus récemment Lemondogs. Vous l'aurez compris, c'est bel et bien de face dont je vous parle.

La Suède est considérée comme étant le berceau de notre fps préféré, le chaudron dans lequel mijotent de précieux joueurs, considérés par beaucoup comme les meilleurs joueurs européens. face est un exemple récent de ce qui se fait de mieux chez les vikings. Ce joueur est passé par l'école Begrip; comme f0rest, Robban, Tentpole ou encore GeT_RiGhT, pour ne citer que quelques noms.

Johan était à la recherche d'un moviemaker depuis quelques mois, afin de donner vie à ses actions. C'est désormais chose faite avec Just face it!, une réalisation excessivement basique, qui nous gratifie d'une bande son punk/rock. L'introduction, introduit le premier fragpart de la movie. L'outro quant à elle nous gratifie de photos LANs et de texte défilant sur l'une ou l'autre action. On regrettera tout de même que l'editing ne soit pas homogène et que certaines parties et transitions soient délaissées, alors que d'autres moments viennent prouver que le moviemaker a les capacités de soigner sa movie. La qualité de l'image est bonne, les filtres sont légers et le tout est agréable à regarder.

Pour terminer, sachez que les frags ont été réalisés contre le gratin suédois et européen, et qu'ils ont été fournis par le joueur lui même. Cela nous évite donc des lags HLTV puisque les frags sont tous tirés de POVs.

Le pseudonyme du second joueur rime avec face! En effet, Martin Heldt a récemment été cité du côté des mTw.int pour palier au départ de whiMp, désormais jeune retraité. Quant à savoir si trace est un bon choix pour remplacer un whiMp expérimenté et ancien champion du monde avec Titans, je vous laisse en débattre.

Mais revenons-en à trace. Ce joueur a déjà prouvé sa valeur aux côtés de nombreux joueurs animant la scène danoise. Une scène connue pour être un remue-ménage géant par moments. C'est ce qui explique le nombre considérable de tags différents que vous le verrez porter dans la movie. Il a entre autre joué pour SoA, Mirror ou encore p00nhandlers. Avec cet ultime mouvement, il atterrit dans l'équipe la plus constante et préservée de ces deux dernières années au Danemark. C'est donc une valeur sure et un des meilleurs aim danois (il a remporté l'Intel Friday Night Game Copenhagen en sortant GeT_RiGhT et ArcadioN) qui porte désormais les couleurs mortal teamwork.

Cette movie réalisée par Mekki et intitulée « trace, Juicy Biscuits » met en scène des actions où l'aim est omniprésent et où l'awp est de sortie! Cela présage donc de bonnes choses pour mTw, avec un awp pour seconder Sunde!

L'introduction se compose de deux parties. D'abord on aperçoit un joueur en action, qui est très certainement trace (notez la position de son clavier), et qui empoigne son écran en plein DM. La suite présente le réalisateur ainsi que le joueur sous forme de texte, sur un arrière plan ingame coloré et très sombre. L'outro quant à elle est tout simplement grossière, avec du ComicSans MS.

Dès les premiers instants de la fragpart on découvre que la luminosité est accentuée et le contraste très « contrasté ». Cette vidéo a un certain rythme et un certain dynamisme, notamment grâce à sa bande son et à quelques transitions sympathiques mais classiques. Pour terminer, sachez que les amateurs de Linkin Park remarqueront le mixage grossier juste avant la partie qui « secoue » sur Faint.

En conclusion, nous avons à faire à deux movies dont l'éditing est excessivement basique, et qui contraste avec des frags parfois exceptionnels contre le gratin de la scène Counter-Strike.