Culpa Innata sur Steam

L'éditeur de jeu Strategy First vient de rendre disponible le jeu Culpa Innata sur Steam. Culpa Innata peut être décrit comme étant un jeu d'aventure à la troisième personne.

Le scénario : vous incarnez le rôle de l'agent Phoenix Wallis, chargée d'enquêter sur le meurtre d'un citoyen de l'Union Mondiale ayant eu lieu dans l'un des rares états voyous encore existant : la Russie. Dans sa recherche de la vérité, l'agent Wallis tombe sur des indices étranges et des mystères qui remettent en cause sa conception du monde qu'elle a juré de protéger.

Culpa Innata est disponible à l'achat pour 17,99$ (14,70€) au lieu de 19,99$ (16,10€) jusqu'au 25 janvier.

Partager cet article :
Source : Site officiel
Partager cet article :

CS interdit au Brésil

La violence dans les jeux-vidéos est un sujet qui fait couler beaucoup d'encre et la polémique pourrait reprendre suite à la désormais application d'une loi adoptée en octobre 2007 au Brésil. En effet, depuis quelques jours maintenant plusieurs jeux, dont le MMORPG EverQuest et Counter-Strike, ont été bannis du pays. Pourquoi une telle interdiction et quelles sont donc les conséquences concrètes d'une telle décision ?

La décision fut prise par le juge Carlos Alberto Simoes qui justifie ainsi sa prise de position :

[les jeux condamnés encourageaient] la subversion de l'ordre public, étaient une attaque contre la démocratie et l'état de droit et contre la sécurité publique.
Carlos Alberto Simoes, source : AFP

La concrétisation de cette décision ne s'est pas faite attendre (source : Team-aAa.com).

Depuis l'application de la loi, les exemplaires encore en vente des « jeux interdits » sont désormais retirés du commerce par la Procon, une entité fédérale défendant les droits des consommateurs.

Les cybercafés se voient désormais dans l'obligation de retirer ces deux jeux de leur catalogue vidéoludique. Une telle décision représente bien évidemment un très probable manque à gagner. En effet, Counter-Strike reste l'un des jeux qui attire aujourd'hui encore le plus de joueurs dans de tels lieux. Le non-respect de cette mesure sera sanctionné par une amende quotidienne de 3 000$ pour le propriétaire de l’établissement.

Enfin, les fournisseurs de serveurs de jeux devront quant à eux cesser de proposer à leurs clients des serveurs pour Counter-Strike.

Cette loi reflète certains travers de la société actuelle et la réflexion peut aller bien plus loin que la simple critique remettant en cause la stigmatisation dont sont de plus en plus victimes les joueurs.

Il semble tout de même pathétique que les jeux-vidéos soient ainsi instrumentalisés : si leur influence sur le comportement humain après une utilisation abusive est démontrée sont-ils réellement créateurs de délinquants, démiurges d'un monde apocalyptique et criminel ? Dans tous les cas, est-ce à l'Etat d'intervenir ? N'est-ce pas plutôt aux parents de réussir à éduquer leurs enfants, de mieux les encadrer ? Faudrait-il enfin accepter qu'à l'image d'autres activités jouer aux jeux-vidéos ne doit pas se faire dans l'excès ?

Toutefois le côté sans aucun doute le plus néfaste de cette loi est son aspect liberticide. Au nom d'un prétendu ordre social, une nouvelle interdiction est brandie. Si une personne souhaite jouer à un jeu, cela n'engage qu'elle. Interdire l'accès au jeu au nom d'une prétendue dangerosité est le signe d'une dérive totale de ce que peut être le principe de précaution poussée.

Le but de cette petite analyse particulièrement sommaire n'est que d'éveiller la conscience de chacun concernant la portée de telles lois et d'élever si possible le débat en ne posant que des questions et bases servant de départ à une possible réflexion.

Cependant il faut bien reconnaître un point indéniablement positif : une telle mesure pourrait bien signer la disparition des équipes brésiliennes professionnelles telle que celle des ex-champions du monde mibr dont l'orthographe du nom complet de l'équipe a réussi à susciter tant de réflexions et débats ! Comme quoi, tout porte à cogitation en cette journée dominicale !

Source : CS-Nation
Partager cet article :