Le manager d'une équipe CS en prison
- Par Arcanos - Vossey.com, publié
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C'est une triste nouvelle qui vient de tomber aujourd'hui. En effet, le manager de l'équipe Counter-Strike américaine Green Berets, le canadien George 'Spike' Finley, a été arrêté par la police. Notre tristesse ne vient pas de son arrestation mais de la cause de cette dernière, il est accusé d'avoir sollicité la prise de photos de mineurs nus.
Voyons maintenant plus en détail ce que nous savons de cette histoire qui, d'après tout ce qu'on a pu entendre, est une première dans le genre et, on l'espère, la dernière.
En tant que manager, Spike s'arrangeait pour recruter de jeunes enfants de 10 à 13 ans au sein du staff de l'équipe. Ils avaient pour consigne de mentir sur leur âge (même au près des joueurs de l'équipe) et en échange, ils se voyaient proposer du matériel informatique et d'autres avantages. Le problème vient du fait que pour garder leur place, ces jeunes devaient fournir à Spike des photos d'eux nus, voir même des photos de détails de leur anatomie. Sans cela, ils se faisaient renvoyer de l'équipe pour une raison ou l'autre.
C'est le capitaine de la formation, James O'Connor, qui fut le premier alerté. Suites à plusieurs plaintes d'anciens membres du staff qui lui disaient tous la même chose, il a commencé à avoir des doutes et a finalement demandé aux jeunes d'enregistrer leurs conversations sur Ventrilo (le logiciel équivalent à TeamSpeak utilisé par de nombreuses teams pour les communications vocales).
Après avoir récupéré plusieurs enregistrements, le coach et trésorier de l'équipe, Rocky, est allé trouver les autorités canadiennes qui, une fois leur enquête menée, ont décidé d'arrêter George 'Spike' Finley.
Ce triste fait divers met en évidence l'un des grands problèmes d'Internet : l'anonymat dont nous jouissons représente autant de dangers que d'avantages. Nous vous rappelons donc de bien faire attention aux gens avec qui vous communiquez.
George 'Spike' Finley avait déjà eu maille à partir avec la justice pour le même genre de faits : une condamnation en 1998 pour crime sexuel sur un mineur de 13 ans et une condamnation en 2005 pour détention d'images pornographiques mettant en scène des mineurs.